Une grande tablée est organisée par Bienvenue là-haut, secteur culturel de l’ACSSQ, au Col Vieux, dans le cadre de l’inauguration de l’installation de Patricia Boucharlat, intitulée Utopie rocheuse. Une randonnée est proposée depuis le parking de l’Echalp (Abriès-Ristolas) pour se rendre jusqu’au lieu, encadrée par un agent du Parc Naturel Régional du Queyras. La présentation de l’œuvre par l’artiste se fera à l’arrivée, autour d’une dégustation partagée des spécialités que chacun aura apportées.
- Dates et heure : 16 septembre 2023 – 12h
- Lieu : Col Vieux
Informations pratiques :
Pour se rendre au col Vieux, deux possibilités sous réservation auprès de l’ACSSQ au 04.92.46.82.55 :
- départ à 8h de l’Echalp d’Abriès-Ristolas pour une marche passant par les lacs Egorgéou et
Foréant. (4h de marche) - départ à 11h15 du parking situé sous le col Agnel. (30 à 50 min de marche)
Possibilité de se rendre par ses propres moyens pour 12h au Col Vieux.
En résonance avec le sentier d’interprétation du Grand Belvédère du Viso, Patricia Boucharlat propose deux installations à toucher, observer et pratiquer, aux entrées de la Réserve naturelle nationale de Ristolas – Mont Viso. Elles invitent à porter un regard attentif et curieux à la diversité des composantes naturelles du paysage et à notre place, tant complémentaire que modélisatrice. S’attachant autant
que possible aux matériaux locaux, Patricia travaille aux côtés des artisans et habitants du Queyras dans un échange de pratiques et de savoir-faire au fil des mois de résidence. Utopie rocheuse – Col Vieux (2806m) – est une de ces installations. La pièce prend la forme d’un haut cairn parsemé de céramiques, autour duquel il est possible de s’installer. Cette assise en mélèze est une invitation à prendre un temps
de repos et à observer l’immensité du paysage autant que de la vie entre nos pas. Treize motifs sont dispersés dans cet assemblage de pierres, représentations fragmentaires d’espèces patrimoniales et fragiles de la réserve. Utopie rocheuse nous met face aux écosystèmes de ces hautes montagnes qu’on ne sait plus voir.